crop-circles : hypothèse NUAGES / CLOUDS hypothesis
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première publication : 25/08/2010
Définissant le phénomène des crop-circles (ou agroglyphes) comme des ’’ formes inscrites dans notre environnement ’’, j’en viens à me poser deux questions principales : qui les pense / qui les imagine ? Comment sont-elles réalisées ?
A la seconde question , la lecture du livre ’’ crop circles ’’ de Andreas Muller paru aux éditions Vega en 2001 apporte quelques éléments de réponse. Dès 1989, le biophysicien William C. Levengood prélève des échantillons de céréale au coeur des figures et ses analyses révèlent une dilatation régulière (21% par rapport à la taille normale) des cellules végétales des tiges pliées, dilatation qui affecte la tige en suivant une chaine verticale opposée au sens de la pliure. En 1992, Levengood cofonde la BLT research team, avec laquelle il étudie et reproduit cet effet de gonflement cellulaire en utilisant un micro-ondes. Soumises à un échauffement par micro-ondes pendant un laps de temps très court, soit environ 500°c pendant moins de 30 secondes, les tiges testées présentent une dilatation comparable aux échantillons prélevés dans les crop-circles mais beaucoup plus irrégulière et moindre : de l’ordre de 14% en moyenne par rapport à la taille normale des cellules.
On sait que les végétaux sont naturelement capables de mouvement : les tournesols suivent la course apparente du soleil pendant la journée, une plante pliée peut se redresser, les lianes ou volubilis s’enroulent sur leur support. Tous ces phénomènes connus sont dus à une capacité qu’a la plante de croitre de manière non homogène le long de la tige : pour tourner à gauche, les cellules situées à droite grandissent plus et plus vite que toutes les autres cellules de la tige, ce déséquilibre entraine un surplus de matière végétale à droite ce qui au final courbe la tige vers la gauche. Cet effet court le long de la tige suivant un axe vertical dans une direction donnée et produit un grossissement, une dilatation des cellules qui sont stimulées.
Par conséquent, les végétaux dans lesquels s’impriment les crop-circles peuvent s’etre pliés d’une manière qui leur est naturelle sous l’effet d’un fort rayonnement de type micro-ondes, appliqué durant un temps très court : maximum 30 secondes, temps au-delà duquel l’eau de la cellule dilatée s’évapore, la cellule se racornie, elle se desseche. Un tel rayonnement d’énergie brusque doit s’accompagner d’effet secondaires : effets immédiats et effets à moyen ou long terme. Or des témoignages directs et concordants rapportent que l’apparition des crop circles s’accompagne de phénomènes lumineux et/ou sonores, de vent et une fois le crop-circle apparu, des phénomènes de perturbation électromagnétiques persistent, certains animaux et/ou humains s’approchant ou entrant dans les figures ressentent malaise ou bien etre, on note meme plusieurs saisons après la réapparition de certaines figures en négatif à l’endroit de leur prime apparition, comme si les repoussent étaient elles aussi affectées.
Tous ces éléments peuvent donc laisser penser qu’à la question « comment ces formes inscrites dans notre environnement sont-elles réalisées ? » on puisse admettre l’action d’un champ d’énergie puissant et bref, qui active le processus naturel de croissance de la plante de manière sélective et régulière ; sélective par l’axe dans lequel la tige se plie, axe qui est symétriquement opposé à la chaine des cellules affectées et régulière par la dilatation observée de l’ordre de 21% par rapport à la taille des cellules non impliquées.
Concernat la première question « qui les pense / qui les imagine ? » je définis les crop-circles de façon très simple comme des formes inscrites dans notre environnement. Or les nuages sont eux aussi des formes inscrites dans notre environnement. On peut voir dans les nuages des formes qui font sens : on peut y voir des visages, des figures animales, des symboles ... Que sont les nuages ? Les nuages sont des systèmes constitués d’eau plus ou moins condensée, en mouvement et déformés par le frottement de l’air dans lequel ils évoluent. Il s’agit là de créations mettant en oeuvre des processus naturels connus quoique nous soyons incapables de comprendre toutes les subtilités de ce panorama permanent qui défile au-dessus de nos tetes. La formation puis les dérives de ces formes sont le fruit de toute une série de phénomènes : mouvement de rotation de la terre, courants marins, courants atmosphériques, températures de l’air et de l’eau, champ magnétique terrestre, attraction de la masse lunaire, échanges gazeux avec les forets ... en sont quelques-uns, j’en oublie. Si les forets sont impliquées dans la création des nuages, cela signifie que le monde vivant lui-meme participe à cette oeuvre qu’est le ballet incessant des nuages. Les forets considérées comme meta-organisme constitué d’un ensemble d’organismes vivants : arbres et autres végétaux. Or si le monde vivant végétal joue un rôle dans ce processus, le monde vivant animal y contribue tout autant, si l’on considère l’ensemble de la biomasse contenue dans les océans et les multiples interactions et échanges qui s’y opèrent. Il en ressort que les nuages : phénomène atmosphérique simple en apparence, est en réalité le résultat d’un processus complexe qui combine des phénomènes physiques : gravitation, masse, pression, ... à des phénomènes énergétiques : température, magnétisme terrestre, ... ainsi qu’à la Vie sur terre : biomasse animale et végétale. Or l’humanité n’est qu’une fraction de ce qui vit sur terre, donc d’une façon ou d’une autre, l’humanité elle aussi contribue à la formation et aux dérives des nuages.
Depuis l’aube de l’humanité sans doute, l’etre humain contemple et observe les nuages. Il y a cherché des signes et des augures, il a parfois cherché à les provoquer (danses de la pluie), il a meme pu y placer la demeure de ses dieux. Néanmoins, progressivement le caractère magique ou sacré des nuages a perdu de son intensité, au fur et à mesure que la science positiviste perçait les mystères de la nature ; et finalement, du moins dans les sociétés dites modernes, seuls les poètes, les artistes, les reveurs s’attardent encore à les contempler, prennent le temps de lire dans les nuages un langage vaporeux et mouvant comme les humeurs et les émotions combinées de toutes les forces décrites plus haut qui participent à leur création. Les crop-circles sont peut-etre comme les nuages des formes inscrites dans notre environnement, des symboles, dont la formation et les déclinaisons sont le résultat d’une combinaison de phénomènes naturels physiques, énergétiques et vivants, dont l’humanité fait partie. Les nuages étaient jusqu’à présent, et sont toujours, écrits dans un langage fluide, mouvant, changeant qui entre en résonnance avec l’humeur et l’émotion. Les crop-circles s’écrivent dans un langage plus schématique proche du pictogramme, qui entre en résonnance avec l’intellect. Si les nuages sont issus de et parlent aux émotions (nuage=eau=émotion), les crop-circles sont issus de et parlent à l’intellect. Cette nuance rappelle les différents plans dans lesquels s’effectue l’évolution humaine : matériel / psychique-émotionnel / mental – intellectuel / spirituel ; plans qui sont décrits par différents courants spirituels ou religieux. Les nuages seraient donc peut-etre les impressions/expressions d’un plan psychique-émotionnel et les crop-circles les impressions/expressions d’un plan mental-intellectuel commun à l’humanité, ces derniers marquant une transition dans son évolution.
On a pu relever des coincidences ou phénomènes de synchronicité entre l’apparition de certains crop-circles et l’attente/l’attention de certains observateurs du phénomène ; ce qui soulève d’autres questions du type : les crop-circles (et les nuages) sont-ils des projections ? Dans le cadre de l’hypothèse NUAGES, ces derniers : les nuages, sont-ils une projection du psychique-émotionnel et les crop-circles une projection du mental-intellectuel ? Ces notions renvoient à leur tour à des considérations d’ordre spirituelles telle que la maya du bouddhisme, mais peuvent aussi etre rapprochées de ce que Bergson nomme l’énergie spirituelle ou Rohrbach la pensée créatrice. Meme si les approches diffèrent, il s’égit d’étudier la possibilité pour la pensée d’agir directement sur la réalité, voire de l’anticiper et la créer complètement.
N’étant moi-meme qu’un modeste chercheur sur cette voie je ne saurai apporter de réponse, mais j’invite chacun-e à poursuivre sa quete, à explorer ces pistes dans les domaines spirituels mais aussi scientifiques.
David VIAL aout 2010
Quelques lectures :
’Le champ’ de Lynne Mc Taggart
’La pensée vivante, règles et techniques de la pensée créatrice’ de M.A. Rohrbach
’Le yoga tantrique hindou et tibétain’ de Jean M. Rivière
’Crop-circles’ de Andréas Muller
’Sagesse du tarot’ de Elisabeth Haich
’Le quark et le jaguar’ de Murray Gell-mann
’Ch’an, l’attention libératrice’ de Gilbert Capela
’Le bouddhisme tantrique du Tibet’ de John Blofeld
Le serpent cosmique de Jérémy Narby
Les portes de la perception d’Aldous Huxley
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Actualité du phénomène : le 27-07-2010 un crop-circle dans le Limousin (France)
un site qui archive les crop-circles depuis 1983 en voici un autre ...
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