Le pire dans l’histoire c’est que ce désastre est peut-être fondé sur un malentendu. Car le souffle sauvage qui anime le mouvement social est un élan d’amour, une pulsion de vie. Vivre pourtant dans ce monde fracassé. Vivre malgré la litanie récurrente des collapses à venir. Imaginer des suites aux mondes en multipliant les tentatives.
Car c’est bien de cela qu’il s’agit n’est-ce pas ? S’il est enfin admis que nous avançons bon pied vers une rupture systémique, comment prétendre empêcher la force de vie (...)
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"Toi là la nature sauvage, tu bronches pas : tout est sous contrôle"
26 avril 2018, par dvial -
pour un assemblage spontané de complicités singulières
19 avril 2018, par dvialL’idée du collectif n’a plus rien à voir aujourd’hui avec l’idée d’un collectif qui n’accepterait ses membres qu’à la condition de les voir se dissoudre en son sein. C’est la notion stalinienne et sectaire du collectif pour lequel sont sensées s’auto-sacrifier chacune des singularités qui le composent. Or cette notion est aujourd’hui obsolète quand celle d’un assemblage spontané de complicités singulières (+ ou – autonomes) s’installe peu à peu. C’est la tactique du bloc. Car tenter de plier une multitude de (...)
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de l’art de s’en moquer
4 novembre 2017, par dvialC’est l’histoire d’un gars qui veut pas bosser. Pour pas participer au désastre. Un gars solitaire qui accumule les cailloux. Pour les jeter à la face d’un monde qu’en finit pas de s’écrouler. Et puis qui observe l’"avant-garde" bienveillante mener la transition miraculeuse sensée libérer en nous les énergies positives : moteur du progrès qui fera de nous les artisans d’une nouvelle soumission volontaire - mais bio.
Un gars qui préfère s’en moquer.
prendre le temps de faire voler les (...)
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