mnonimots poésie automatique 1998-2oo1
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Les textes présentés ici ont été écris entre 1998 et 2oo1
première publication web : 23/10/2009
Ebauche emplie pour panse à spirale. Où je veux, je peux. Mangeons des histoires pour matins freins, nuit cri et vie à faire. Le premier choc. Pourquoi ne pas rester stable, immobile, seul et sans sentiment ? Peut-on avoir fait le tour de soi ? Tout avoir visité seul ? Des pièces restent mystérieuses, des issues à découvrir. Seul c’est plus jouable alors participons au jeu. Musique et mouvement. Trouver le rythme plutôt que sa place. Pas de place définie, un rythme à tenir.
Car avec naïveté particulière, les noms osent tout : concierge, atelier grotesque, décor de drapeaux russes, chevalets femmes réussis, croûte-ruine encadrée et moquée pour l’honneur d’un poème, vieux et conduit à boire la nouba.
En balade à trois sauvages, au bout demain, la plaine et les tipis, l’amitié troc-machin et les rapports de bains. En route pour l’aventure nature, mère de tous les vices sert joints servis sur plateaux d’argent, gravés de têtes, et de diamants. Samedi, il y a lune pratique et thème typique : nouba transe et sorcier techno. La structure du psylo dévoile le chapeau du monde. A voir en relief. Comme à la radio.
Assumez donc vos nomades seuls en silhouettes, sur l’ombre du sourire soudain soudés au coin de la région, au vol je reconnais l’amitié des opportunistes de passage à l’acte. En économisant les sons, on oublie sa maison et on se retrouve en camion : convoi particulier des déambulateurs hard-core. Au café-punch, ils proprient les lieux de fête malgré les têtes à képi qui craignent pour leur paroisse. Pour expliquer, il faut bouger la danse-transe aux alouettes dans un matin tripé aux couleurs de lune cassée. Pas évident pour des gens rangés en boîte à boulot, ménagés par leur femme et raillés par leurs enfants, rangs d’oignons.
A tort ou à travers, l’averse tombe et grêle sur le ciment frais des assurances diverses. L’averse effraie le diable en charbon qui roucoule sous les ponts, sur les ponts. Arrivé au centre, il faut se laver les pieds qui puent l’appétit tempête. Et changer de tricot-peau.
Faisons route vers l’art.
L’art ticule autour de nous, mâche les mains et dispense les faits. Ignorant l’avanie, il précurse le temps afflige les wagons lents, les moutons Pan. En un rien, l’art suscite rigueur et prophétie, alerte et rassurance, altesse et innocence. »
Il part à gauche, puis à droite, moitépoite, il s’ouate et s’échappe.
« En récitant des libidos, je me suis vu dans tes rideaux, ton lit haut, tes membres beaux puis j’ai crié, pleuré et je me suis enfui l’air de rien sous la pluie. »
La folie guette au tournant du jour en train.
« Demain, j’irai marcher les pieds mouillés pour récompenser l’essentiel des sentiers battus et rabattus sous la cape voûtée d’une nuit voilée. Modèle pas connu, collection triste, cultivé canular, blagues détestées, banquet penseur, peintre critique, éreintent la recherche. »
A courir lui même, habité et paradoxe, dans son antre caractère, être narcotique, garçon talent habitait intéressant poivron simulateur : poème pour partout.
« T’en a déjà passé toi des journées milliers d’années. Sans bouger. Le corps vidé. L’esprit libre et volatile. Journées creuses et pleines, à ne rien faire, à tout imaginer, tout voir. Pas la force. Pas bouger. Se recroqueviller et attendre. Que ça passe. Mais ça empire. Un empire de nuages âcres. »
Le flou recherché, le pas conscient pour pas souffrir. L’autruche aveugle dans son trou.
« Tableau Brahim, à mettre sous l’expo actuelle : Scaphandre doré, brille de lune dans la nuit. Argenté, doré, coincé dans un truc de lumière lourd, rigide. La gorge est ligotée par le tissu et ferme le casque de tête, le bras droit comme un nez, le gauche immobile, mort. Derrière, des gens regardent le phénomène. »
« Ou dehors avec les autres et plus seul encore. Malgré les tentatives, les propositions et les demandes. Et le corps qui réclame son dû. Manger, dormir, jouir. Même à bout, il saura réclamer. Il tient à rester lui. Surtout s’il est joli. Moi. Moi, je ne serais pas mécontent de partir. Pour où ? Qu’importe. Pour le repos. Pour ne plus avoir à agir. Car c’est dur. Et si chez certains cela devient automatique je n’y parviens pas. »
Certainement que je valide aussitôt prototype, architype, archémec, typepoli. Parler entraîne gentil le sous bois voisin. Arrêtons l’allégorie béton du bon dégoût pour tous. En espace rond et lisse, vieillissons les permis trouent-dentelles.
« Le corps pousse à l’immobilisme, pour perdurer. Tandis que l’esprit, lui, pousse à l’action et par là même condamne le corps à l’usure, au suicide lent des efforts et des fumées, des gens et des vents, des nuits et des restes. »
Raie de lune et spores équestres.
Alité par l’été, Victor manquait d’humeur. Rapidement, la noyade plate et crue isola l’équilibre d’humour en plongé Là, parmi les bulles, il instituait aux horizons des trajectoires, aux nuages des attaches.
« N’importe quel droit a besoin d’être accompli. Pour rien. Car il n’existe plus de prêcheur de rue. Même les fous sont liés, effacés, fanés. Arrivera-t-il enfin le temps des renommées ? Des attentions discrètes, des utopies pavés, des dents de rage du peuple en face ? »
Puisque c’est comme ça, prochain minuit, bonjour détachement.
« Vous déciderez-vous enfin à départir en mouvement rythmé ? Aux gorges du vide en vue, un saut permet de stabiliser l’ego. Virgule, sèche prune et fou joyeux pour l’instant. Acceptons l’artistage qui prend les foules, en travail raison et temps à surparticiper au monde en action mouvement pour tous. A la télé, c’est la récré. »
La réalité alite l’artiste attristé d’artifices.
Pour pas taire.
« Pourquoi manifeste pisser un meeting à la con ? Ecrire, c’est de la menuiserie militante. L’histoire alter ego, évidement impuissant, s’enferme, ça l’amuse, dans l’aventure tentative de récupération une globalité tous différents, tous égaux. »
Vagabonds auteurs-réalité disent les fables rebelles. Pas de miracle en vue
Dans la nature, pas augure ni pure, y a des brises de rideau vague en soleil-émission. Les sens guident l’acte qui peint, sans ride, des tissus de langues sioux et arrondissent le son en gonfle-flexion.
Inutile de mutiler. L’annonce du mal saisir est vaine et veule. L’ignorance mérite la potence, l’impotence l’ignore. Pourtant, en effet, ainsi là-bas bien sûr. Pourquoi ? Parce que d’ailleurs, chaque car importe peu. Chacun est unique, voyons.
Pas de miracle en vue, si t’attends, t’es foutu
. T’es tout funambule sur tes rêves et tes espoirs de messie messager mescaline. Or rien n’est tout sûr, pas de miracle en vue, juste des milliers-millions de nuances à variété possible.
Toi, si tu veux vivre, sois toi et tais-toi. Rien ne saura te guider sinon toi, rien ne saura te sourire sinon moi. Et toi t’es rien, et moi je sais rien qui puisse t’aider. Car nous sommes tous tout ; tout ce que la vie peut nous proposer et s’exposer au pire de la critique performance. Seul et contre nous, contre tous parce qu’il faut faire fourailler le monde en questions. Seul avec tous. Et au bout, l’explosion de danse contemporaine. Vaine et sale. En tableau bambi.
Satisfaits toi de toi ce que tu peux.
Parti pris. Pars, et prends papi quand tu pars pour pas perdre le parti. A part ça, tu passes quand tu veux. Le discours est dans le frigo, les convictions aux chiottes, si tu veux, tu peux te taire. Et faire. C’est l’affaire effarée, l’effrayante fuite. Vers l’inconnu-aujourd’hui. Car demain, tout sera clair. Pour tous pousse la Terre.
N’importe qui peut tuer l’amer et l’adour. Celui qui embruite la nuit ou celui qui sourit pas à la porte de la dame boulangère bien élevée, elle. Sans sourciller, le mari peut tuer ou insulter pour un croissant volé ; bien élevé celui qui saura dire à l’enfariné effrayé, que la folie guette son palier à paillasson chaussons crottés, bien élevés, eux.
Attaquons-nous à l’appui-pub.
Pour détester les produits diététiques, rien de mieux que Lapalice. Pour manger bio, vivez autant d’eau que possible, plus l’amour, si possible. Après, c’est affaire d’égout personnel, à diète, diète et demi : pour des papiers ou pour l’été. Pour pourri qu’il soit, le moyen défend la faim, sans procédure, sans presse, sans préfet, sans précédent dans l’histoire des gens tiraillés par le remords ta main si t’as faim.
Accessible et bitumée, la voie tracée élimine les racines végétales, nous enivrant de vitesse animale. Pour la compatissance humaine, rien de tel que les moucherons collés pour dire combien l’engin est stable, et efficace.
L’égérie se rit des dires
L’égérie se rit des dires. Elle sait séduire et rougir, aimer et s’offrir, puiser et verser le don des dieux dans l’envie. Plutôt que le mérite, elle admire et télépathe les mots en sensations vécues, en innocente insolence des délicates épates. Pour savourer mieux et plus, pour voir, savoir et plus.
Efface ce sentiment bande à boire. La nouba, pour nous, dépasse l’affliction, nous juche sur l’essor menton, nous embringue dans du temps tension. Rien ne vaut l’allure des emblèmes rieurs, des tapageurs desseins, des ridicules liaisons, des dangers de raison pour voir si l’accord suit la mesure à prendre en cas d’urgence.
A trouver, on cherche mieux. Mieux vaut savoir tenter modeler que finir dans un vase queue coupée, sous le regard amoureux de la belle saoulée par l’odeur de la sève.
Larme à l’amuse mensonge.
Trouve le rébuste et caresse le. Car sexe aussi trouve refuge. Un corps pour décor de paysage toile de fond. Rien de plus à parcourir. Un hiver univers de douce tendre rousse. J’attends l’arbitre. Un coup de sirène à suivre, un oeil de biche bleue, un signe du lac paisible et je plonge avec ma couronne. Une reine de nuages fiers, une fine allusion de terre et surtout l’attention féconde des étoiles du monde, c’est ainsi que je vois la vie. Et l’envie sait patienter les passions à membres fins et dociles. Pour danser les bras et les jambes, sans oeil à voir, sans liaison à part.
Régalé par l’été, la bouche buée, la langue mangue et sucrée, c’est sûr. Délicat baiser volé à venir. Si toute chute tient. Pour éclore, commençons par clore, c’est si lent à se détendre un lien comme ça qu’il faut commencer tôt pour finir sur le tas, sans méchanceté ni tracas débouté. Personne d’autre qu’eux ne saura s’endetter de ne pas savoir dater le testament des amants. Sans suite, sans fuite, moulever le rideau des scènes pas possibles. En histoire de gare, de trajet pas retenu, pour l’idéal en vue des voies, des verrous, des wagons, déviation, dévotion, dévêtue, nue.
Syllabe à barbe, image à voir à l’atelier.
Enrobée légère, courte et gestes pudiques, tissu bleu sous-corps dévoilé. En bras et jambes, le corps parle et dit oui. Même si le sourcil est naïf, le regard question. Je sens l’âme soeur de la mienne aussi. Au juste, quel déroulement ? Si ce n’est le couteau pour tisser, l’espace à partager, la même tasse à thé avec une goutte de lait seins ronds et lourds des femmes protection-éducation-élévation. En elle je l’essaie, bien dire l’amoureux à l’amoureuse dite. Si tu vois que je bois tout mon saoul, le parfum chagrin me transporte.
Irons-nous sous les toîts toi et moi ?
Sinon, je doute béton de l’affaire des villes ensoleillées. Et le calme ne saurait mieux tester l’arête des roseaux coupés, pliés, liés. Sinon rien. Je repars à la quête en ouvrant l’oeil inquiet des ménages rassurés. A force de lisser, on perd l’anxiété. Caresse tendresse plus soin que j’irai au lit pour tout au gré de toi. A l’allure ou ça sourit, je n’exagère pas l’appétit qui grandit aussi. Je te souhaite tête et sein. Pour apprendre et qu’on ensemble. Pour essayer. Avec toi, je me vois.
Un dernier rêvéveillé : plus de peur ni d’effroi sur la féminité naguère, complète parure de gestes sûrs, issue double pour le bonheur de tous, raison dangereuse certes, indiquons l’assortiment de trucs à falaise dents, pour le sort et l’opéra ; : , en plongée réalité chaque impact compte, rien ni personne à consigner, le vécu de la vie viendra vite visiter l’été : l’évasion passionnée.
Une expo ne vaut rien de plus que celui qui la mate. Pour les vernissages, préférez la bière et les pétards à l’art, car l’art brut colle à l’âme des perdus qui se cherchent en picole. Un art vrai est navré de ne pas plaire, mais libre de séduire. Et tout ceux qui volent l’âme des poètes ne pètent qu’en haut de leur cul, si tant qu’il n’en peuvent plus.
Je me méfie des iconoclastes de passage qui prétendent se nourrir d’art. Ce sont les vampires de la substance illicite qui façonnent l’âme en tube. Je hais les prétendant prétendus connaisseurs d’art moderne et con. Tout comme des vautours vantards qui connaissent toto mais ignorent que clore signifie éclore et sortent en lutte de façon colonie. Je dis ce que je veux car je suis libre de vous maison-dieu.
Lunettes bleues de fer en quota, artiste en lutte pour kermesse de presse.
Fabriquons des autonomies spirituelles et réalisons l’unissons des réalités variétés à façonner, agencer, opérer,
dis pro im ex com poser décom dé ap sup
A propos de la venue, c’est comme une image de nu pas frais à élever en batterie. Et tout à l’avenir, sera différent. Doué pour faire croire au rien qu’il va bien ; pour pas compliquer, pas trop charger la réalité. Un lac d’enfouissement pour trésor de chaudron ( de sorcière ). A la transformation succède l’impression. A l’inverse. Carbone. O
Faut pas croire à tout ce qu’on voit de ce qui dépasse, de ce qui est mis en place pour protéger l’esprit trop loin.
D’un geste précis, éliminer l’appréhension des tensions pour faire un peu de place à la sensation des temps du mouvement à rythmer pour effectuer à rebours les allers-venues entre vertu et indécence pour la foi et l’aventure. Un instant de trop pour combler les indifférences des traumatismes fondateurs.
A la place de la création méthode, isoler l’actuaction. Pour tout voir en route.
La faiblesse comme état distant de la folie de l’ego qui dissipe et exclu.
Rien à faire qu’attendre le geste refuge qui du refus fustige l’intérêt-alibi pour laisser place, enfin et en effet à l’acte de création pure de l’émotion qui fuse. Par contrainte, il peut aussi se transformer en citadelle de tendresse rebelle.
Et pourquoi ne pas transpirer ?
Qu’y voir ? La situation perturbe l’analyse sans émotion avouée. Sentiment de la crédulité passagère des oeuvres possibles, à la limite du réel, à la lisière des imaginations probantes. A l’instar des jeux d’enfants, qui créent un temps un monde , et le décident VRAI.
Pour une première, c’est une première. De trop croire à l’envers des choses, le réel glisse comme gîvre au soleil. A moins que ce réel ne jaillisse de la vapeur dégagée. Par intermittence. En relief et en action.
A moins que ce ne soit l’inverse. Qu’y voir ? Qu’y croire ?
A ne pas savoir quoi penser, il arrive que l’on essai de limiter les tendres attentions de justesse. A simplement y voir de l’effet.
En attendant, il faut bien continuer à lier et argumenter pour donner le sens qui justifie la suite, et évite la fuite des sens. Et si jamais il se peut que la voie soit la plus difficile, il y a affaire. Considérons donc la préoccupation comme une anticipation à l’action qui doit venir, quoiqu’il arrive d’ici là.
La révélation, c’est l’assentiment du corps sensé à cette idée sensible que le monde est dérivé de la fonction VIE. Je remarque que la justesse du moi est en équation avec la dérive du moi. Il est car il vaque, il erre en justifiant ce mouvement par l’étude ou l’empirisme, un empirisme égotique de l’individu qui découvre par lui-même que le monde n’existe pas. Et si jamais je vais trop loin, c’est qu’il y a du terrain à explorer. Les fous y sont rois. Les autres décalés.
Ca dépend de la vie qu’on croit pouvoir engager face à l’action et isoler l’égo pour sauter, plonger sans couronne, s’il le faut. Sans accumuler les biens trop lourds et continuer à alimenter les bassins (vides) d’expression pure. Il y a là matière à véhiculer l’art, à expliquer à la foule ébahie par tant d’audace. Ça se limite aussi bien à ça. Pour faire croire à la VIE.
L’émotion est-elle vaine ou veule ?
Ou bien est-ce là le début de ce qui touche au plus profond pour remonter en bulle, traversant les strates, par réflexion, et pour aller où, en réponse à quoi ? Seul sait celui qui cherche.
Le tout, c’est de ne pas considérer la chose avec angoisse. Car la tension est le temps du spectacle, puis l’activité retrouve le déroulement normalisé des idéaux, en marche-pied du politique. Unissons les pour leur répondre que ça ira bien.
Le tout, c’est peut-être de commencer à se sentir en commun. Pour partager ce que l’on sait faire seul. Et y voir un encouragement à instituer des vies réglées. Même si la méthode est complexe, et les aveux convexes. En fuite.
Rien n’existe si je n’ai pas la volonté consciente de lui donner du sens. Et tout ce qui n’a pas de sens est essentiel car là se pose l’essence de ce que nos sens nous cachent.
C’est comme à l’intérieur des foules, ces gens qui participent pour prouver au monde qui l’ignore que l’important c’est d’avoir un espace à façonner, du temps à modeler.
Pas à l’aise dans cette solide solitude, la porte ouverte - certes mais le chemin non balisé, miné détourné et confus de ne pas faciliter le trajet. Mais au bout, dans l’attente, la vigie résonne de sentiment vide. Creux à combler qui désespère de ne pas y faire attention. Le soleil va avant tout rire le fond des cartes
Ca y est, c’est moi, ton corps. L’éternel c’est fou, c’est chiant. A l’acrylique, tu travailles en camion fixé : des couches à l’huile, la palette molle produit plus vite. Une bouteille qui sèche figuratif, tu peux toujours y revenir. L’ombre c’est l’idéal. Sa peinture m’a donné l’essai cher qui attaque l’amour. Dépressif, châssis, pinceau : nickel, chez lui, y’avait donc du bien.
En attendant que ça sèche
Ce que j’ai fait, les infirmiers sur le marché pour ça, après c’est défini. Pour un emploi de l’instant, j’assure les choses que je dis, sans expliquer cet air. C’est de la récup, ça veut dire que tu fais chauffer les gens.
A l’arrivée, c’est le tard qui domine ; par affinité stable des idées accentuées. Il n’y a pas de place pour jouir, ni pour ouvrir les têtes de pipes. A en croire les sauces de bitume fortes et sèches, l’alpage baigne le soleil de chaleur croisée.
Et qui domine les faits du jour, à suivre l’équipage de bâbord tout son saoul, est apte à décrire les plaines en fête.
La fatigue aide à isoler les émotions qui tardent à relever les sens de la plaie fatiguée, elle aussi. A en croire les illusions du rythme, le besoin donne en substance des causes perdues à retrouver tournées toupet où tout est prêt. A l’âge que ça avance les idées, il sera propre à l’heure. Tant qu’il y a de la place à combler de sens linéaire, ça vaut le coup de rester éveillé ; après la fuite du temps qui courre en instants d’états las, de l’attitude apte à l’étude.
De basse souche des prés, de forêts en nuit, à circuler de cherche-attache, pour évaluer l’effet des faits des fées, qui rôdent mais ne parlent pas ; assises sur les tablettes de tête, le mystère guette l’esthète en quête de coeur.
A l’arrivée des rideaux rouges, sans flamme à vague, ni flaque à l’âme, partout les gens sont attirés d’escarmouche. Par ailleurs, il s’agit de rester vigilant au temps et aux yeux, qui croisent ces attitudes émues ou rompues à signaler la nausée. Ils préfèrent rester ensemble, que trembler seuls au vent du soir. Les ouvertures souterraines sont à capturer sur le champs.
Rien d’autre à faire que noter les cadences de transes amnésiques.
Pour signaler la présence de l’attente en rond de fumée, les tribus s’assemblent et planifient l’avenir en inventant des situations concrètes de pouvoir faire sans guerre, ni tracas déboutés. Et l’isolement mentionne les îles à fréquenter en vacance d’espérance, pour aligner les produits mentionnés, frictionnés, façonnés en assiette stable.
Et après les coups de boudoir vertueux, simplifions les approches de corps en caresses délicates, pour signifier les états d’armes blanches.
Sans critiquer, il peut bien pleuvoir des bardes barbus et bardés de baratin crétin. Je me satisfais de l’eau qui coule, et alimente les rêves et les mensonges de runes ruinées par la bretagne qui gagne à rester calme et tranquille. Ici ou là, le choc permet de stocker la brute, et le truand. Activez les, il en restera toujours quelque chose.
Et si jamais l’été chauffe les corps de lutte en place de fête, ça suffira peut-être à ridiculiser les remords de recherche, ou plus de phares s’éclatent en tambouilles.
Les broutilles finissent par ignorer la dignité des égos. Et à chaque rempart, à chaque marchepied, le rythme s’accélère et s’opère la tige lointaine des activités vaines et pleines de missions apocalyptiques, par détours érotiques, plus attirés par le mystère des sphères ordinaires. Et à chaque fois, le goût se perd et se masque sous la figure prompte des après-midi de soleil. Il verra bien que la fille agite ses phares paraboliques pour capter l’attention des fous de messages codés.
Cherchez les feuilles à tisser, essayez de reconstruire la réalité qui passe sous votre nez. Vous n’y voyez goutte, que du feu. Et l’air de rien, l’imagination dépasse la fiction à diriger les pensées car même les actes sont rêvés avant d’être exécutés.
Il parait que penser trop fort peut influencer le cours d’eau du sillage lisse qui n’émousse que les plus tristes, les plus sages et les plus délicats. Et même s’il faut y passer, les autres regardent et encouragent, engagent les frais pour éviter la responsabilité des actions préconçues.
L’oeil voit plus loin dedans que dehors, dans le temps plutôt que dans l’espace qui couvre les mailles du filet. Et les gens sont sauvés par l’aspect des éclats de vérité.
La sécurité ne peut prévaloir sur la bonté des actions dirigées par le choix d’attentions délicates ; les choix de route sans doute, par la foi du doigt qui guide ou dirige les pas sûrs d’eux. Chacun attend un signe de l’autre pour commencer à faire un signe à l’autre. En attendant, on s’observe.
On croit que si tout est stable, il n’y aura rien à faire pour réparer les ignorants de Lune. Tant pis pour ceux qui roulent au pétrole. Et à l’avenir, il faudra bien se comprendre, prendre avec, l’un et l’autre. Même si c’est difficile de décider à deux ce que d’ordinaire chacun fait tout seul.
La fatigue permet d’ébranler la citadelle placide, place forte et fière de l’autonomie constituée. A bien écouter, il semblerait même qu’il y ait matière à explorer cet état d’être faible. Car il n’y a rien d’autre à faire aujourd’hui que regarder le stylo réaliser les traits noir de l’esprit qui s’agite aussi bien qu’un drapeau posé au gré du vent des courants d’énergie circulent et tourbillonnent le drapeau disparaît de lui-même, volatilisé, évaporé, évanoui, par sucre interposé.
Et donc après, il n’y a que le rythme du souffle à trouver et à suivre. L’air y attise le gué, défrisant les rides de l’eau, dévoilant les socles disponibles, accessibles à celui qui ose y mettre le pied ou bien sait regarder sous l’eau, sous la surface brillante et scintillante comme le miroir, support métalliques et faux des projections de l’esprit indécis ignorant que cette surface n’est pas stable mais liquide et que la profondeur peut être distance. Il faudra bien s’y mettre, pour aider à plonger, avec ou sans couronne.